La grippe aviaire est présente sur le territoire de la Vendée.
Déclaration des basses-cours et autres oiseaux captifs
Afin de limiter sa diffusion, des mesures sont prises :
- Les particuliers détenteurs de basses-cours et autres oiseaux captifs élevés en extérieur doivent se déclarer auprès de leur mairie, les professionnels quelle que soit la taille de leur exploitation, auprès de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).
- La prévention avec la mise à l’abri de tous les oiseaux, détenus par des particuliers ou des professionnels, dans des bâtiments fermés ou sous des filets et la protection des points d’abreuvement et d’alimentation dans des lieux fermés.
Il s’agit de limiter au maximum les possibilités de contact entre l’avifaune sauvage et les oiseaux domestiques (fiche d’information pour les particuliers possédant des basses-cours en annexe).
Détection précoce des oiseaux sauvages trouvés morts
En dehors des réseaux de professionnels, des particuliers peuvent être amenés à découvrir des cadavres d’oiseaux sur la frange côtière ou dans les terres. Il est primordial de signaler toute découverte de cadavres d’oiseaux sauvages dont l’origine de la mortalité est inconnue. En effet, cette mortalité peut être le signe révélateur d’un cas d’influenza aviaire.
Lorsqu’un particulier se retrouve devant un oiseau mort (un seul cadavre suffit s’il s’agit d’un anatidé -oies, canards, cygnes..-, d’un rallidé -foulques, râles..-, d’un échassier -limicoles, hérons, aigrettes..- ou d’un rapace) ou de plusieurs cadavres (pour les autres espèces, avec un chiffre indicatif de 3 oiseaux dans un rayon de 500 mètres), il doit immédiatement prendre contact avec sa mairie.
Les services de la mairie recueilleront alors les coordonnées de la personne et l’adresse/le lieu où le ou les oiseaux morts ont été trouvés et prendront contact avec l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Afin d’éviter tout risque de propagation de la maladie, il ne faut surtout pas manipuler les cadavres.
La surveillance
En plus de l’obligation de la déclaration de toute mortalité anormale, une surveillance spécifique est mise en place dans les élevages. Une surveillance sur la mortalité se fait sous la responsabilité du propriétaire, par autocontrôle avec des prélèvements hebdomadaires sur les oiseaux trouvés morts à des fins de recherche d’influenza aviaire.
Toutes ces mesures de surveillance ont pour but de déceler le plus précocement possible le passage du virus de l’avifaune sauvage autochtone vers les élevages d’oiseaux domestiques.